Le CNPM présent à la Conférence des PMA à Doha

Participation du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) à la 5ème Conférence des Nations Unies sur les Pays les Moins Avancés (PMA) à Doha, au Qatar.
En marge de la conférence, le Président Mossadeck Bally a eu l’occasion d’échanger avec certains de ses homologues ainsi que des Ministres d’autres pays participants sur des sujets d’intérêt commun.

Découvrez la stratégie en 5 points du secteur privé à Doha pour la réalisation des ODD.

Les dirigeants de 20 fédérations d’employeurs dont le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM), parmi les pays les moins avancés (PMA) et l’Organisation internationale des Employeurs (OIE) ont présenté conjointement aux chefs d’État et de Gouvernement ainsi qu’aux responsables des Nations Unies, un appel à l’action demandant instamment aux gouvernements et aux institutions multilatérales d’intensifier leurs efforts en vue de surmonter les obstacles à la croissance économique des PMA et, point tout aussi important, d’associer le secteur privé en tant que partenaire essentiel aux actions de développement durable.

Parmi les actions prévues dans la stratégie en cinq points, les initiateurs appellent de façon urgente les gouvernements à :

  • Poursuivre des stratégies globales et innovantes afin de lutter contre l’informalité et promouvoir la transition vers économie formelle. Les employeurs demandent que les pays révisent leurs cadres réglementaires et administratifs en vue de réduire ces barrières et faciliter la transition vers l’économie formelle.
  • Créer un environnement propice à l’entreprise et favorisant l’entrepreneuriat, la création d’emplois, la croissance économique, le développement durable, le commerce et l’ouverture des marchés. De manière plus spécifique, un tel environnement suppose l’élaboration et la mise en place de réglementations du travail et fiscales claires, compréhensibles et favorables à l’emploi, permettant de mobiliser l’ensemble des opportunités d’emploi et de nature à réduire les coûts salariaux indirects.
  • Mettre en place des politiques, des services et une gouvernance publics effectifs et efficaces – en ce compris des régimes de protection sociale, des systèmes éducatifs et de développement des compétences – qui soient à la fois durables, transparents, responsables et ouverts sur les intérêts des bénéficiaires ; qui luttent contre la corruption de manière plus ambitieuse ; et qui répondent mieux aux besoins du marché du travail.

Dans son Étude sur les PMA qui vient de paraître, l’OIE expose de manière détaillée les importantes barrières à la croissance économique qui existent dans 25 pays parmi les moins avancés. Parmi celles-ci, on peut relever le manque de clarté des réglementations fiscales ; des procédures administratives excessivement lourdes et concurrentes ; des infrastructures sociales et physiques peu fiables ; la difficulté d’accès aux financements et aux devises étrangères ; ainsi que des cadres législatifs et des systèmes d’organisation du travail mal conçus et inadéquats.

La délégation des entreprises des PMA membres de l’OIE comprend les Présidents et Présidentes d’organisations d’employeurs de l’Angola, du Bénin, du Cambodge, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, de l’Iraq, du Mali, du Népal, de la République démocratique du Congo, du Sénégal et de la Zambie. Ce sont autant d’hommes et de femmes bien placés pour connaître et évaluer les barrières à la croissance et au développement de leur pays et proposer des actions innovantes pour les supprimer.

Selon ces représentants de haut niveau, la voie la plus durable vers une réduction de la pauvreté et des inégalités consiste à associer les entreprises aux efforts en ce sens et à adopter la stratégie en cinq points présentée aux dirigeants et responsables mondiaux lors de la Conférence PMA5.

Parlant de l’appel, Roberto Suárez Santos, Secrétaire général de l’OIE, a conclu en ces termes : « Le développement économique des PMA par le biais de l’actuel système de financement multilatéral est trop lent et très peu opérant dans de trop nombreux PMA. Si la communauté internationale entend réellement passer des potentialités à une prospérité réelle et atteindre les ODD, il importe que le secteur privé devienne un partenaire à part entière des gouvernements et des institutions multilatérales dans la définition des plans et des actions de développement. Nous avons présenté une feuille de route concrète et réaliste pour atteindre les ODD. Travaillons donc sans tarder à sa mise en œuvre. »

Communique-presse2-PMA.pdf (134 téléchargements ) Appe-OE-Doha-PMA.pdf (29893 téléchargements )

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